Vote de la loi pour une nouvelle organisation du système de santé

Le mardi 26 Mars, l’Assemblée nationale a adopté la loi pour une nouvelle organisation du système de santé, menée par Agnès Buzin, ministre de la santé et des solidarités, avec 349 votes favorables.
L’objectif de cette loi est de permettre l’émergence d’un système de santé mieux organisé et renforçant l’accès de tous aux soins et dans tous les territoires. En favorisant la collaboration entre les différents acteurs de la santé, il permettra d'assurer la qualité et la sécurité de l'offre de soins.
Afin de remplir cet objectif, plusieurs mesures sont mises en place :
• La fin du numerus clausus permettra une augmentation de 20% du nombre de médecins formés chaque année dès la rentrée 2020, tout en conservant une formation d’excellence où une plus grande place sera accordée aux compétences des étudiants ainsi qu’à leur projet professionnel. Ainsi le cursus sera repensé pour favoriser une orientation progressive qui permettra plus de passerelles.
• La création des projets territoriaux de santé afin de constituer une réponse adaptée aux besoins de santé spécifiques de chaque territoire par des actions plus lisibles et mieux coordonnées.
• Le développement des groupements hospitaliers de territoire qui assureront une meilleure coordination au sein des établissement publics hospitaliers.
• La création d’un espace numérique de santé qui permettra à tous d’avoir accès à son dossier médical, aux applications de santé référencées et à la gestion de ses données personnelles de santé mais aussi à l’ensemble des données relatives au remboursement des dépenses de santé.
• Le développement des télésoins et la possibilité aux professionnels de santé de délivrer des prescriptions dématérialisées (e-Prescriptions).
Notre système de santé est une fierté et une réussite nationale qui a cependant besoin d’être réformé. C’est dans cette optique que ce projet de loi veut moderniser les carrières des professions médicales, améliorer l’accès aux soins de proximité et le développer le recours à l’outil numérique.
