top of page

Assemblée générale de la chambre d'agriculture du Jura


A l’Assemblée générale de la chambre d’agriculture du Jura, qui joue un rôle déterminant pour défendre et accompagner les agriculteurs dans la transition agri-écologique et énergétique, la conversion, la diversification et la transmission...

C’est pour cette raison qu’avec une trentaine de parlementaires de la majorité nous étions mobilisés dès juillet pour demander au gouvernement de maintenir les ressources des chambres d’agriculture, à travers la taxe additionnelle sur le foncier non bâti qu’il était prévu de diminuer.

En réponse aux questions des participants j’ai d’abord réaffirmé mon entier soutien à l’agriculture dans toute sa diversité et sa richesse: céréales, élevage, vigne, forêt. La mobilisation de la majorité est totale sur deux préoccupations essentielles, le dénigrement dont la profession est victime et la rémunération de son travail au juste prix. Nous condamnons fermement les intrusions et agressions contre ceux qui contribuent à nous fournir une alimentation de qualité, à faire vivre nos campagnes et à entretenir nos paysages. Pour lutter contre ces agressions une cellule spécifique « Demeter » a été créée au sein de la direction de la gendarmerie nationale.

D’une manière générale on ne peut plus tolérer ce type de stigmatisation qui prospère sur les réseaux sociaux, tantôt contre les élus, les agriculteurs, les industriels, les policiers et mène à une violence inadmissible.

Le deuxième point important est le revenu des agriculteurs. Nous avons porté la loi EGALIM qui doit aboutir à l’inversion de la construction des prix en partant du coût de revient des produits agricoles. Comme le ministre de l’agriculture et de l’alimentation l’a dit et comme nous l’avons vérifié lors de la commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution, le compte n’y est pas. Les négociations commerciales à venir qui débuteront le premier décembre devront tenir compte de l’impératif d’équilibre commercial entre acteurs.

Le gouvernement est mobilisé pour que la loi s’applique et pour que chaque partie prenante, agriculteurs, transformateurs et distributeurs prennent ses responsabilités durant ces négociations. J’ai cité l’exemple du groupe Bel qui paie le lait industriel 371€ la tonne soit 100€ de plus que la moyenne. Monsieur Antoine Fievet le PDG dit « qu’on a beaucoup entendu parler du bilan mitigé des Etats généraux de l’alimentation qui ont conduit à la loi Egalim mais que chez Bel ça fonctionne. »

En ce qui concerne la réglementation de l’épandage des pesticides nous privilégions la voie du dialogue dans la cadre de chartes au niveau local et au plus près de chaque situation en s’appuyant sur les préconisations scientifiques de l’ANSES.

Enfin nous sommes en train de travailler à l’étiquetage des produits pour que le consommateur qui achète sa viande au supermarché soit informé du lieu de naissance, d’abattage et de transformation des animaux.

Il faut privilégier les circuits courts et les produits locaux, c’est pourquoi nous avons voté l’obligation pour la restauration collective de s’approvisionner avec au moins 50% de produits (en valeur) issus de l’agriculture biologique ou locaux ou à compter du 1er janvier 2022.

Enfin je me réjouis des 70 installations annoncées pour 2019 ce qui témoigne de la résilience et de la vitalité de l’agriculture jurassienne dans une conjoncture difficile.

Articles récents
Archives
bottom of page